Description
Selon l’Office fédéral de la protection de la population (OFPP) « La Suisse dépend largement du fonctionnement de ses infrastructures critiques. Ces dernières assurent la disponibilité de biens et prestations indispensables, tels l’énergie, les communications et les transports. Les défaillances d’infrastructures critiques ont en règle générale de lourdes conséquences pour la population et l’économie, et peuvent, par effet de dominos, s’étendre à d’autres infrastructures, elles aussi critiques », dans les secteurs : Finance, Santé publique, Industrie, Technologies de l’information et de la communication (TIC), Alimentation.
Après l’apparition de Stuxnet en 2010 et Duqu en 2011 (des malware conçus pour s’en prendre à des systèmes de contrôle utilisés dans l’industrie et les infrastructures critiques), beaucoup de personnes impliquées dans le développement, la maintenance et le fonctionnement de ces systèmes de contrôle et de commande à distance, savent qu’ils doivent prendre en compte le risque lié au cybercrime pour assurer le bon fonctionnement des installations et la continuité de la production et des prestations de service.
Le Global Risks Report 2012 du World Economic Forum, qui analyse les 50 principales menaces globales pour les 10 prochaines années et les classifie par rapport à l’impact et à la probabilité, place le cybercrime en tête des risques technologiques.
Pour développer cette problématique nous avons invité un expert renommé du Clusit, qui depuis des années participe à de nombreux groupes de travail nationaux et européens en la matière et un expert réputé de SCADA (Supervisory Control And Data Acquisition) et de la sécurité des systèmes de contrôle dans l’industrie et les infrastructures, le Computer Security Officer, Head of Computer Security, du CERN.